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Les perturbateurs endocriniens : Qu'est ce que c'est ?

«Perturbateurs endocriniens» : un nom obscur pour bon nombre d’entre nous. Pourtant, ils sont une partie intégrante de notre vie quotidienne, présents dans l'eau, les aliments ou encore les cosmétiques.

Concrètement, ces substances agissent sur le système endocrinien, c’est-à-dire les organes qui sécrètent des hormones (tels que les ovaires, les testicules, la thyroïde etc.). Ce faisant, ils altèrent le fonctionnement de l’organisme et peuvent entraîner des malformations des organes reproducteurs, le développement de tumeurs ou encore la perturbation du système nerveux.

 

Où les trouve-t-on ?

Ils sont partout. Aussi bien dans certains de nos médicaments, comme la pilule contraceptive – qui est un œstrogène de synthèse –, que dans l’envi­ronnement, avec les pestici­des, le plomb, le mercure, les dioxi­nes, etc. On les détecte aussi dans les produits de tous les jours.

C’est le cas du bis­­phénol A, présent dans les bibe­rons, les canettes, les boîtes de conserves, les bouteilles et usten­siles en plastique, etc., des fameux phtalates, utilisés dans les plastiques (rideaux de douche, jouets, emballages alimentaires, etc.), ou encore dans les cosmétiques (parfums, déodorants…), des retardateurs de flammes bromés (employés dans les textiles, les ordinateurs, les mousses…), des additifs alimentaires, etc.

Précautions à prendre

Les consommateurs doivent tout mettre en œuvre pour limiter leur exposition à ces substances toxiques. On les trouve partout : dans la cuisine, la salle de bains, le salon, la chambre. Le magazine propose un guide de référence pour aider les consommateurs à se protéger au quotidien. On y apprend que la première voie d'exposition est l'alimentation, en particulier les poissons gras. Les produits d'hygiène ne sont pas épargnés. Il faut les choisir sans parabens ni phtalates. Eviter les emballages en plastique, leur préférer le verre. Enfin, en aérant tous les jours son logement et en faisant le ménage au moins une fois par semaine, on peut chasser efficacement certains perturbateurs endocriniens.

À quels niveaux d’exposition le risque sanitaire devient-il sérieux ?

La particularité des perturbateurs endocriniens est qu’une très faible dose peut suffire à augmenter les risques de développement de certaines maladies en lien avec le système hormonal, car la quantité d’hormones secrétées est généralement faible pour fonctionner de manière efficace. Les individus sont plus vulnérables aux perturbateurs endocriniens pendant les périodes importantes dans le développement biologique du corps humain, comme la gestation ou la puberté.

Certains perturbateurs endocriniens peuvent également produire des effets qui se transmettent entre les générations. La hausse des maladies liées au système hormonal constatée aujourd’hui peut donc également s’expliquer par une exposition des générations précédentes à des perturbateurs endocriniens.

 

Sources :  Viva Magazine Avril 2017 - Le Monde  mars 2017 - Le Figaro.fr avril 2017



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